Les classes d’exercices au centre de cancérologie ont permis à Patricia de rester en forme et lui ont procuré en même temps un groupe d’entraide informel.
Transcription
Une des choses merveilleuses lorsque le Centre de cancérologie a déménagé sur un seul site et ouvert un nouvel édifice, une chercheuse qui se spécialise dans le cancer du sein a pensé que l’exercice, que les patientes atteintes de cancer du sein devraient pouvoir faire de l’exercice, et elle a débuté son étude avec les patientes atteintes de cancer du sein. Ça s’est ensuite étendu à tous les patients atteints de cancer qui étaient référés par leur oncologue. J’y suis allée pendant cinq ans et l’argent s’est tari. Je peux vous dire que je suis plutôt en bonne forme pour mon âge, en grande partie à cause de ça. Avant de prendre ma retraite, je marchais une heure tous les jours pour me rendre au travail. Il y a des raisons pour ça; premièrement cela vous prépare pour la journée, la marche est le meilleur exercice que vous puissiez faire, et de marcher pour retourner à la maison vous aide à vous débarrasser de toutes les folies de la journée. J’ai eu besoin de quelque chose après cela, alors j’ai essayé quelques gyms locaux. Ils sont très dispendieux. Nous pouvions aller à ce gym jusqu’à ce que l’étude se termine, jusqu’à ce que l’argent se tarisse. C’était géré par un kinésiologue.
L’autre chose que cela a fait – c’était le seul au Canada – c’était de fournir un genre de groupe d’entraide informel. Nous pouvions parler entre nous de nos craintes et de nos angoisses ou « Oh, je vais subir ma mammographie demain » ou « Je vais subir une coloscopie demain ». « D’accord, tu nous en parleras quand tu reviendras. » Alors la fois suivante « Comment cela a été? » Vous voulez le savoir. Des choses drôles se passent, nous rions beaucoup lors de ces rencontres. Je me souviens qu’il y en avait une – je suis encore en contact avec certaines de ces personnes – je me souviens de l’une d’entre elles un jour lorsque nous étions avec le kinésiologue. Nous pouvions faire nos propres exercices et ensuite ceux de groupe si nous le voulions et elle a dit : « D’accord, nous devons nous étendre par terre maintenant » et une des filles de l’autre côté a dit : « Si je m’étends par terre, ça prendra une grue pour me relever de là. » Juste ce genre de choses. Il y avait une autre fille dont les cheveux repoussaient. Elle portait une perruque et nous avions toutes des bouteilles d’eau. Elle avait l’habitude de venir à tous les jours et elle mettait sa perruque sur la bouteille d’eau et la laissait là. Je pense encore à elle de cette façon et elle va bien.
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